Dans le précédent épisode de l’affût abreuvoir vous avez
vu : les terrassements, la préfabrication en atelier, le montage et la
mise hors d’eau. Pour les nostalgiques, ou redoublants de la mémoire, ce
premier épisode se (re)trouve ici
En ce début d’été 2015, les travaux ont continué sur notre
cabane affût abreuvoir à oiseaux.
- Nous avons achevé le système pour collecter l’eau de pluie et en stocker une réserve. Sur les deux images ci-dessous, vous pouvez voir comment il récupère l’eau du toit.
En mode ‘trop plein’, il
alimentera en permanence le bassin. Sa réserve permettra de compenser
l’évaporation en période de sécheresse. Malgré le peu de pluie en Juillet de
cette année, le premier des deux bidons a été rempli dès la fin de ce mois.
- Les bords du bassin ont été nivelés grâce à ‘une force mécanique supérieure’ enrôlée par le propriétaire du terrain. Qu’il soit infiniment remercié d’avoir ainsi épargné nos petits bras, pas si musclés.
- Nous nous sommes procuré la bâche. Un modèle double épaisseur, renforcée par un feutre, pour espérer résister aux trempettes des sangliers qu’Obertix n’est plus capable ni de chasser ni même d’engloutir. Elle ne pourra être posée et surtout fixée qu’au moment de la mise en eau. Ainsi son fond se placera bien, sans tensions supplémentaires. Ces dernières seraient nuisibles à sa solidité face aux mammifères mastodontes laissés libres d’utiliser l’installation comme pédiluve. Pour son achat nous avons reçu une subvention de la commune de Pierres, et une avance de trésorerie de notre association mère, le CCLER. Nous les en remercions vivement.
- Mais l’avancement majeur de ce début d’été c’est la décision d’opter pour des glaces sans tain, leur acquisition et leur pose. En voici le résultat :
Vues de l’extérieur une fois
posées
Les mêmes vues de l’intérieur de
l’affût
Tout d’abord nous nous sommes
posé la question pour les glaces : sans tain, ou faire tintin (vitres sans
tain ou pas de vitres et filets de camouflage à la place) ? A priori
plaidaient pour les vitres : l’étouffement des bruits de
déclenchement et l’absence de reflet sur la lentille de l’objectif. Par contre
nous redoutions la perte de luminosité, surtout avec les télézooms de base, peu
ouverts, dont sont munis la majorité de nos adhérents. Nos recherches
d’information se sont avérées peu fructueuses. On est sorti de ce dilemme grâce
à :
§
L’obligeance de ‘La miroiterie chartraine’ qui
nous a fourni des échantillons (suffisamment grands pour passer devant une
lentille d’objectif) des différents types de glaces sans tain dont elle
disposait.
§
L’acharnement du chef qui s’est alors livré, en
solitaire, à une campagne de test à l’arrache
Trois types de vitrages ont été
testés deux munis d’un film réfléchissant au dos et un double vitrage, le film
étant pris en sandwich au milieu. Comme vous le constaterez dans les résultats
des essais publiés ci-dessous, si le Mirastar (double vitrage) offre une
résistance aux rayures côté interne, il consomme beaucoup plus de lumière. De
plus son prix est nettement plus élevé.
Les détails des essais sont
disponibles avec les liens ci-dessous
Chacune des trois baies de notre
affût mesure 93 cm par 44 cm et est protégée côté extérieur par un volet. Au vu
des performances obtenues et de son prix modéré, nous avons décidé de les munir
toutes d’une vitre sans tain filmé de type Sol 102. Elles ont été montées sur
un cadre métallique, les rendant facilement amovibles et remplaçable par un
filet en cas d’échec sur le terrain. A noter que la perte en luminosité et la
dérive colorimétrique (vers le bleu) sont d’autant plus faibles que la lumière ambiante est
forte. Phénomène qui nous a surpris, mais confirmé, après coup, par
l’expérience de l’association nature iséroise ‘Le pic vert’ (voir
l’article dans la revue Image&Nature parue le 27 Août 2015).
Et pour ceux intéressé par des
clichés dans les futures conditions de prises de vues, le dossier publié par
Thierry (format pdf rassemblant plusieurs images au téléobjectif)
Thierry en action
Pour l’instant ces essais sur le
terrain nous confortent dans notre choix quant au piqué, à la luminosité, et à
la colorimétrie.
Nous remercions tous adhérents qui ont participé à cette
phase des travaux, avec une pensée particulière pour nos testeurs, Thierry,
Philippe le chef, et notre plombier-couvreur Jean-Claude.
Dans le prochain épisode (3) de l’affût abreuvoir (tourné
mais pas encore monté) vous verrez : la pose de la bâche, la mise en eau
du bassin, la décoration et les plantations autour de ce dernier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire