mardi 8 septembre 2015

Affût abreuvoir à oiseaux (Episode 2) : Une glace bon tain







Dans le précédent épisode de l’affût abreuvoir vous avez vu : les terrassements, la préfabrication en atelier, le montage et la mise hors d’eau. Pour les nostalgiques, ou redoublants de la mémoire, ce premier épisode se (re)trouve ici

En ce début d’été 2015, les travaux ont continué sur notre cabane affût abreuvoir à oiseaux.
  • Nous avons achevé le système pour collecter l’eau de pluie et en stocker une réserve. Sur les deux images ci-dessous, vous pouvez voir comment il récupère l’eau du toit.





En mode ‘trop plein’, il alimentera en permanence le bassin. Sa réserve permettra de compenser l’évaporation en période de sécheresse. Malgré le peu de pluie en Juillet de cette année, le premier des deux bidons a été rempli dès la fin de ce mois.

  • Les bords du bassin ont été nivelés grâce à ‘une force mécanique supérieure’ enrôlée par le propriétaire du terrain. Qu’il soit infiniment remercié d’avoir ainsi épargné nos petits bras, pas si musclés.



  • Nous nous sommes procuré la bâche. Un modèle double épaisseur, renforcée par un feutre, pour espérer résister aux trempettes des sangliers qu’Obertix n’est plus capable ni de chasser ni même d’engloutir. Elle ne pourra être posée et surtout fixée qu’au moment de la mise en eau. Ainsi son fond se placera bien, sans tensions supplémentaires. Ces dernières seraient nuisibles à sa solidité face aux mammifères mastodontes laissés libres d’utiliser l’installation comme pédiluve. Pour son achat nous avons reçu une subvention de la commune de Pierres, et une avance de trésorerie de notre association mère, le CCLER. Nous les en remercions vivement.

  • Mais l’avancement majeur de ce début d’été c’est la décision d’opter pour des glaces sans tain, leur acquisition et leur pose. En voici le résultat :

Vues de l’extérieur une fois posées

Les mêmes vues de l’intérieur de l’affût



Tout d’abord nous nous sommes posé la question pour les glaces : sans tain, ou faire tintin (vitres sans tain ou pas de vitres et filets de camouflage à la place) ? A priori plaidaient pour les vitres : l’étouffement des bruits de déclenchement et l’absence de reflet sur la lentille de l’objectif. Par contre nous redoutions la perte de luminosité, surtout avec les télézooms de base, peu ouverts, dont sont munis la majorité de nos adhérents. Nos recherches d’information se sont avérées peu fructueuses. On est sorti de ce dilemme grâce à :
§         L’obligeance de ‘La miroiterie chartraine’ qui nous a fourni des échantillons (suffisamment grands pour passer devant une lentille d’objectif) des différents types de glaces sans tain dont elle disposait.
§         L’acharnement du chef qui s’est alors livré, en solitaire, à une campagne de test à l’arrache

Trois types de vitrages ont été testés deux munis d’un film réfléchissant au dos et un double vitrage, le film étant pris en sandwich au milieu. Comme vous le constaterez dans les résultats des essais publiés ci-dessous, si le Mirastar (double vitrage) offre une résistance aux rayures côté interne, il consomme beaucoup plus de lumière. De plus son prix est nettement plus élevé.
Les détails des essais sont disponibles avec les liens ci-dessous



Chacune des trois baies de notre affût mesure 93 cm par 44 cm et est protégée côté extérieur par un volet. Au vu des performances obtenues et de son prix modéré, nous avons décidé de les munir toutes d’une vitre sans tain filmé de type Sol 102. Elles ont été montées sur un cadre métallique, les rendant facilement amovibles et remplaçable par un filet en cas d’échec sur le terrain. A noter que la perte en luminosité et la dérive colorimétrique (vers le bleu) sont d’autant  plus faibles que la lumière ambiante est forte. Phénomène qui nous a surpris, mais confirmé, après coup, par l’expérience de l’association nature iséroise ‘Le pic vert’ (voir l’article dans la revue Image&Nature parue le 27 Août 2015).

Et pour ceux intéressé par des clichés dans les futures conditions de prises de vues, le dossier publié par Thierry (format pdf rassemblant plusieurs images au téléobjectif)


Thierry en action


Pour l’instant ces essais sur le terrain nous confortent dans notre choix quant au piqué, à la luminosité, et à la colorimétrie.

Nous remercions tous adhérents qui ont participé à cette phase des travaux, avec une pensée particulière pour nos testeurs, Thierry, Philippe le chef, et notre plombier-couvreur Jean-Claude.

Dans le prochain épisode (3) de l’affût abreuvoir (tourné mais pas encore monté) vous verrez : la pose de la bâche, la mise en eau du bassin, la décoration et les plantations autour de ce dernier. 

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